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Kermès. Rencontres autour d'une couleur

Guillaume De Canck ( Mise en scène ) , Laura Temime ( Mise en scène ) , Stéphanie Hennuyer ( Mise en scène ) , Olivier Perret ( Mise en scène ) , Nathalie Rousselle ( Mise en scène ) , Florian Ouzeau ( Mise en scène )


: Note d'intention

Le kermès est une espèce de cochenille, mais aussi, par métonymie, la teinture rouge que l’on obtient en les écrasant. Les kermès morts deviennent donc matière première des peintres. Ils contribuent à représenter la vie, en nous donnant le « rouge vermillon».


« Kermès » évoque aussi la « kermesse » et les tableaux de Bruegel pleins de vie, de personnages, et de rouges... C’est un moment de joie, mais aussi de misères, dans la vie des villages de l’époque.


Notre pièce donne à voir un lieu, y laisse passer le temps. Ce lieu vit grâce à ceux qui le parcourent, l’animent. C’est un condensé « à la Bruegel » que nous réalisons. Car si cette journée entière est dans la vie, la vie entière est aussi dans cette journée. Et en quelques « heures », c’est l’ensemble des composantes de la vie que nous balayons : banales ou féériques, tristes ou drôles, belles ou affreuses, violentes ou tendres.


Toutes ces tonalités passent par le prisme de l’amour. Toutes ressortent comme une nouvelle nuance de rouge (gêne, honte, émoi, jalousie, passion, sang) issue du rouge originel : le kermès créé par le peintre dans le prologue (« Un peintre, expert dans les pigments écrabouilla des cochenilles venues de l’Hindustan », Orhan Pamuk – Mon nom est Rouge).

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