mercredi 11 février 2015
La mise en scène se laisse happer par le vertige du vide
Par David Larre
C’est un Ivanov vidé de lui-même, comme frappé de burn-out, dépressif, pas même capable de distraction, que Luc Bondy, confiant le rôle-titre à son fidèle Micha Lescot, a souhaité donner à voir sur la scène de l’Odéon. Dans une immense scénographie de Richard Peduzzi où la silhouette longiligne de l’acteur s’encadre dans des découpes emboîtées et distantes, Ivanov ne peut trouver sa place ni dedans ni dehors...