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Et le coq chanta...

Alexandra Lacroix ( Mise en scène ) , Christophe Grapperon ( Direction musicale )


: Synopsis

Tout commence à table, à 13 interprètes :
Un homme entouré des siens...


A partir de la cène, tableau statique et frontal, voyons comment se révèlent les enjeux de trahison de la Passion au sein d’une famille d’aujourd’hui.
Explorons la personnalité, l’humanité de ces personnages et leurs relations.
Courage, trahison, repentir : observons comment chacun se positionne d’une version à l’autre des Passions de Bach. Comment 3 voire 4 versions de la Passion s’inscrivent dans l’histoire de cette famille, comment le groupe se forme, éclate, comment chacun se rallie, trahit, se repent pour finir par se retrouver seul, face à sa conscience.


D’abord une Scène muette où des protagonistes se rencontrent, se regardent, se positionnent, se méfient, s’épient les uns les autres et scrutent le public.
« L’un d’entre eux trahira » dit Saint Luc. Plusieurs ? Tous peut-être...
Le texte de Saint Luc dénonce le premier traître.
Les interprètes se jaugent, nous obversent.


Résonnent alors les premières notes de la Passion selon Saint Marc.
Bascule au sein d’une famille qui se réunit... La joie des retrouvailles, puis les tensions qui ressurgissent, les enjeux intrinsèques à l’histoire familiale, sociale, originelle. On passe à table, on partage un repas, on rappelle les souvenirs, les discussions s’animent, les protagonistes s’interpellent, s’invectivent.
Le texte de l’Evangile détonne et résonne, révélant les enjeux, les souffrances et les trahisons des individus collés à la figure du père. Le vin échauffe les esprits pour diviser le groupe et raviver les querelles.


Plongée dans la fenêtre du Récit de la Passion selon Saint Jean.
Les corps vivent, s’affrontent. L’espace et la famille se scindent : une chambre, une cuisine, une salle de bain et plusieurs groupes antagonistes se faisant face dans cette famille où les uns s’accrochent au père tandis que les autres règlent leurs comptes.
Tous transitent, hésitent, se positionnent et nous font face, nous rappelant le dilemme des apôtres qui semblent nous dire : «Qu’auriez-vous fait à notre place ?»


Chez Saint Matthieu, la conscience. Son poids, la douleur, la légèreté quand soudain on perd pied pour se laisser glisser dans la folie. L’espace et les pensées se disloquent et se spatialisent. Il est tard, la soirée s’éternise, la dureté des interactions passées mène chacun à un repli sur soi, mène chacun à perdre pied dans la musique.


La scénographie


Une table longue et étroite, qui passe du premier au second plan, se desassemble, tourne, disparaît derrière une fenêtre, sous un linceul mais qui ne quitte jamais la (s)cène.Point d’ancrage et d’observation du repas familial sans fin, point de départ du drame et des trahisons, point de repère indefectible d’où chacun s’éloigne pour mieux y revenir.
Ainsi, on remet « le couvert » de cette Passion sous différents angles et de nouvelles formes et le corps de cette table se démantèle à mesure que le corps de cette « famille » se disperse et se trahit.

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