Nous aurons tout d'abord un rassemblement du public sur scene où effectivement aura lieu un tournage. Ce tournage nous dévoile un détail d'une bataille Napoléonienne. La bataille d'Essling / Aspern : 175 000 soldats engagés, 40 000 morts, Français et Autrichiens. Notons au passage que la victoire de cette fameuse bataille de 1809 est revendiquée ... des deux cotés! ( Voir les livres d'histoire des écoliers Autrichien et Français! )

Lorsque enfin cette reconstitution se termine (nous écrivons enfin, car en effet, aucune cruauté ne nous sera épargnée, en tant que spectateur), apparaissent dans le champs de la caméra et des spectateurs présents, un ambassadeurs et ses invités. Apparemment satisfaits de la représentation, ils applaudissent et s'ensuit une discussion sur la relation des Arts au Pouvoir et du Pouvoir aux Arts.

Bien heureusement, les acteurs en costume Napoléonien et la troupe de l'ambassadeur se retrouvent autour d'un cocktail, voire d'un toast porté à l'amitié entre les peuples.
La fille de l'ambassadeur, férue de danse brésilienne, initiant quelques pas de samba entraîne tout le monde dans une folle surprise party.

Commence ensuite la deuxième partie du spectacle. Les spectateurs sont invités à rejoindre leur siège dans la salle. Une fois installés, nous projèterons le film de la fin de la fête de l'ambassadeur. L'écran rejoint les cintres. À présent, l'ambassadeur et ses amis assistent au vernissage d'une sculpture chorégraphique «High Art», qui s’accompagnera d'un feu d'artifice. Cette sculpture en mouvement qui déploie un bataillon de drapeaux nationaux donne l'occasion à ces personnalités de rajouter quelques commentaires sur ce qui leur semble problématique aujourd'hui : l'Islam, les deux tours de l'élection présidentielle en France, la peur des autres, de soi-même, la vanité de l'art et la puissance de l'empire.