Voilà je retrouve une pensée
Pour contraster avec le familier de la pièce
familier de la situation, du langage dans lequel nul recul n’est possible
tant il nous est proche
À propos des lampes d'ambiance, si tu utilises cela alors non il ne faut pas que ce soit les personnages qui allument et éteignent
que la lumière glisse le long de la soirée sur eux
que les démons se glissent dans la lumière
justement ils n'ont pas de prise sur cette lumière
lumière étrange de la salle de bain, d'où parvient la voix de Katarina
lumière de la chambre où les ombres portées inquiètent
Pour le salon il faut certainement isoler les choses entres-elles
le canapé est une source lumineuse, s'ouvrant sur le corps de Katarina au tout début de la pièce
la porte est une faible présence (juste les contours) lumineuse qui laisse passer les corps autour du canapé, zones d'ombres et de lumières
J'avoue que le salon n’est pas la pièce que j'envisage le mieux
c'est normal car c'est l'endroit le plus bordélique de l'histoire

Envisage plutôt une atmosphère, un cycle de lumière dans lequel Katarina, Frank, Jenna et Thomas, glissent et nous perdons leurs contours
De la pénombre Didier
sinon cela serait insupportable
Il peut y avoir des courts-circuits
Je tiens beaucoup aux ombres, ça depuis le début tu le sais
J’aime la pénombre et les dos au théâtre
L'endroit est vaste, je ne sais encore de quel canapé nous allons user, il y a trop de choses à penser
Peut-on éclairer en noir et blanc ?
Démons c’est le titre, un titre est invisible
C’est cela qu’il faut éclairer

Nathalie Nauzes-Gibier