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Cinématique

Adrien Mondot ( Conception )


: Processus de création

Cette quatrième création germe depuis le printemps 2008 au sein de laboratoires croisés avec des artistes de différentes disciplines. Il s’agit d’une écriture sensible visant à explorer le mouvement comme vecteur d’émotions. Transmettre des sensations, explorer les imaginaires, ouvrir les portes d’autres mondes sont les intentions d’Adrien Mondot qui ne souhaite pas imposer une trame narrative au spectateur. Il revendique un cheminement intuitif et onirique au coeur même des matières. L’écriture devient «macroscopique» ou de «principe», un chemin de fer qui donne une direction d’intentions essentielles aux artistes, le travail étant basé sur l’interaction des différentes disciplines représentées.
- la danse : ce travail fut commencé avec Akiko Kajihara qui pratique une danse énergique et essentielle. Son remplacement par Satchie Noro, qui entretient un rapport au mouvement plus théâtral et malicieux, a apporté une dimension différente au spectacle. Le mouvement dansé est devenu ludique, léger et à l’image de Satchie, espiègle.
- les arts numériques : issu d’un travail de plus de 3 ans pour le développement du logiciel eMotion, Cinématique explore de nouveaux espaces : attribuer aux objets, aux images, des propriétés physiques afin de donner à percevoir différemment le mouvement, le geste pour plonger à l’endroit même de nos appréhensions et de nos rêves.
- le jonglage moins présent que dans les précédents spectacles, donne ici une autre dimension au mouvement. Il vient aussi se démarquer de la danse par l’essence de son geste et le rapport à l’objet, les balles donnant une autre approche, une autre posture et une autre texture au corps.
- la musique : Adrien Mondot parle de paysages sonores; le fruit de la rencontre musicale entre un créateur de sons électroniques, Christophe Sartori déjà présent pour Convergence 1.0 et un guitariste rencontré dans le cadre du Labo#4, Laurent Buisson. À eux deux ils ont composé une musique qui prolonge par l’ouïe l’expérience sensible et visuelle du spectacle.
- la lumière : le délicat travail de révélation des corps et des images a été réalisé par Elsa Revol. Ramener de la chaleur, construire les espaces, équilibrer la vidéo, elle a été envisagée comme une scénographie vivante, transcription des émotions, dévoilant subtilement les univers oniriques.
- la dramaturgie : refuser la trame narrative ne signifie pas la négation de toute cohérence dans ce qui se donne à voir.
Interroger les envies, transcrire des idées, suggérer des pistes, un travail de compréhension, de connivence et de respect mené en étroite collaboration entre Adrien Mondot et Charlotte Farcet.

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