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Accueil de « Cabale et amour »

: Présentation

On connaît sans doute plus l’opéra de Verdi, Luisa Miller, inspiré du drame bourgeois de Schiller. Drame ou tragédie bourgeoise parce qu’il s’agit plus d’une affaire privée – une affaire de mœurs - que d’une intrigue politique. Schiller a 25 ans quand il écrit la pièce qui traite sans décalage historique de la corruption de la noblesse de son temps.


C’est aussi le temps du mouvement Sturm und Drang (« Tempête et Passion »), du refus des conventions morales et sociales. Schiller dresse un portrait au vitriol de cette Allemagne livrée aux potentats de province, cette Allemagne de micro états où tout est à vendre, le peuple notamment comme chair à canon. Les répliques claquent, crues, choquantes, celles d’une vulgarité sans bornes du Président Comte von Walter illustrent à merveille ce conflit qui oppose à la fin du XVIIIe siècle la bourgeoisie à la noblesse. Pamphlet révolutionnaire ou mélodrame flamboyant... La pièce met en scène une histoire d’amour entre Ferdinand, fils du Comte von Walter et Louise Miller, fille d’un modeste musicien. Un amour impossible entre les enfants de catégories sociales que rien encore ne peut rapprocher et les intrigues d’un noble sans scrupules pour empêcher cette union. Lev Dodine aligne une formation de grands acteurs pour ce spectacle, jeunes à l’étoile montante à la scène et à l’écran, Danil Kozlovski, Elizabetta Boïarskaïa, Xenia Rappoport, ou acteurs historiques comme Tatiana Chestakova et Alexander Zavialov, les parents de Louise, Igor Tchernevitch (Kalb) et Igor Ivanov, le Président von Walter, c’est un ensemble de virtuoses.

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