: Petit mot du metteur en scène
Le texte de Pierre-Olivier Scotto est écrit comme un puzzle, le personnage masculin étant le socle accueillant toutes ces « Elles ». La mise en scène doit être simple, permettant une lecture imaginaire au spectateur.
J’ai travaillé sur ce spectacle comme sur un conte ;
certaines « Elles » sont des princesses, d’autres des
sorcières, des bonnes fées.
Leur point commun est le rôle qu’il croit qu’elles ont
joué dans sa vie. Ces femmes doivent être universelles,
le spectateur doit pouvoir les voir non seulement
en tant que personnes mais aussi à travers son
regard à lui, « Petit Homme ».
Le rêve et l’imagination sont matérialisés par une
liseuse, sorte de cabane d’enfant, qui deviendra tour
à tour canapé, lit, bureau de professeur, …
Un mannequin de vitrine, sur lequel les accessoires de
ces femmes sont posés, représente le reflet, l’ombre
de « Petit Homme ».
Elles sont lui, il deviendra elles, il deviendra lui. Les contes ont souvent été écrits pour moraliser les enfants. Ce conte, sans morale mais plein d’humour, existe pour nous rappeler qui nous sommes et combien les autres nous ont construits.
« Petit Homme » croit savoir d’où il vient, Elles lui rappellent comment il est devenu « Grand », et combien un battement d’Elles nous aide à grandir.
Julie Carcuac
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