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Sophie Loucachevsky

France

Présentation

Après des études d’architecture et un début de carrière comme actrice ( Passion de Jean-Luc Godard en 1981), elle assiste Antoine Vitez au Théâtre national de Chaillot entre 1982 et 1986. À Chaillot, elle monte Madame de Sade de Yukio Mishima, Judas-Pilate de Paul Claudel, Les Désossés de Louis-Charles Sirjacq.
En 1984, elle obtient la bourse de la Villa Médicis hors les murs pour le Japon.
C’est le début d’une longue série d’expériences professionnelles à l’étranger où, en même temps qu’elle travaille sur des textes classiques (Shakespeare, Marivaux, Claudel, Pouchkine), elle monte des auteurs contemporains (Jean-François Peyret, Louis-Charles Sirjacq ou Marina Tsvetaeva) et commence à écrire sur l’identité. En 1987, elle fonde les APA, réunion de 150 artistes autour de différents spectacles créés à l’Athénée et en Avignon, et travaille régulièrement à l’Athénée jusqu’en 1995, où elle monte entre autres Phèdre de Marina Tsvetaeva. En 1993, elle réalise en Roumanie un travail sur l’identité, Six personnages en quête de... et dirige, en 1994, la petite salle de l’Odéon, où elle crée avec une cinquantaine d’artistes, une trentaine de spectacles à partir de la question : “dire je”. Le projet est élaboré avec Jean-François Peyret sous le titre de Théâtre-Feuilleton.
En 1995, elle entre dans une longue aventure avec l’Afrique du Sud. Elle réalise Mots tus et bouches cousues sur des textes de poètes sud-africains à la Grande Halle de la Villette, crée en 1997, au Maillon de Strasbourg, Fragments d’après une nouvelle de Nadine Gordimer, avec des comédiens amateurs, des danseurs et des musiciens français et sud-africains. L’expérience se conclut en 1998 en Nouvelle-Calédonie avec Jonas : spectacle musical qui retrace la vie de Jonas Gwangwa, grand tromboniste sud-africain et figure phare de la lutte contre l’apartheid.
En 1999, elle poursuit son exploration de l’identité et de l’autobiographie avec des ateliers sur le thème : “se raconter” qui donnent lieu à une recherche pluridisciplinaire. Grâce à Georges Perec, dans Approche de quoi, elle vide le sac des artistes qu’elle rencontre en Nouvelle-Calédonie, en Martinique et au Sénégal, avant de créer, en 2000, La Petite Planète d’après Espèces d’espaces de Perec (Comédie de Reims/Forum des Images à Paris). En 2003, elle est artiste résidente en Afrique du Sud et y monte, l’année suivante, L’Homosexuel ou la Difficulté de s’exprimer de Copi.
En 2005, à l’École des Sables au Sénégal, elle dirige un travail sur Fragments d’un discours amoureux de Barthes avec des danseurs professionnels venus de dix-huit pays d’Afrique, puis, invitée par Michel Didym, elle met en espace Passion selon Jean d’Antonio Tarantino à La Mousson d’été. Le spectacle est créé à La Colline à l’automne 2007. Dans la saison 2005-2006, elle travaille sur Le Banquet des aboyeurs d’Eugène Durif, avec l’auteur et les étudiants de l’ESAD puis, à l’invitation d’Emmanuelle Laborit (International Visual Theater/IVT), elle monte en langue des signes trois courtes pièces de Beckett, Actes sans paroles 1 et 2 / Va-et-vient, pour le Festival Paris- Beckett. Le spectacle est créé la saison suivante à La Ferme du Buisson et à l’IVT.
Depuis 1986, elle mène parallèlement une carrière d’enseignante (Théâtre national de Chaillot, Théâtre national de Strasbourg, Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique…) et dirige différents ateliers de formation à l’étranger en collaboration avec Cultures France. Elle enseigne aujourd’hui à l’ESAD.

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