Toutes ces prières, ces lamentations, ces cris, ces larmes qui se brouillent souvent coincées au fond de la gorge avant d’éclater en sanglots amers et ridicules.

Le metteur en scène Alain Timár travaille souvent par nécessité, celle d’un artiste à dire les choses de son temps, sans détour si ce n’est celui de la poésie et de la distance nécessaire. Lorsqu’Alain Timár découvre le texte du poète algérien Karim Akouche, il s’opère en lui comme une évidence : il doit mettre en scène sans plus tarder ce cri de rage et d’espoir.

Cela débute comme dans un film muet début vingtième siècle, façon Mack Sennett, avec des personnages muets, à la démarche mécanique, des poursuites incessantes, des gags à n’en plus finir...

Après un truculent Tailleur pour dames, Gérard Gelas revient à Feydeau et au vaudeville en montant Mais n’te promène donc pas toute nue ! Mécan [...]...

C'est chaleureux et décontracté que le metteur en scène Gérard Gélas nous parle du « nouveau bébé du Chêne noir, qui lui donne une grande satisfaction », “Mais n'te promène donc pas toute nue !” de Georges Feydeau....