"La petite fille vêtue de rose" une pièce qui se passe dans une prison américaine pour femmes dans les années 90....

Susan Fieldman est une vieille dame usée par l’alcool et la solitude. Ancienne couturière, elle vit dans un appartement miteux et n’a pour contact qu’une jeune voisine nommée Lucie qui lui rend visite de temps en temps. A l’occasion de retrouvailles avec une amie d’enfance,

Ce drame ponctué de moments joyeux, précieux car intervenant comme une pause au malheur et une respiration à la douleur, saisit le public dès la première scène et l’installe dans une réalité terrifiante. Les femmes en prison ne sont pas exemptes de violence carcérale. En cela, l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes est parfaite ! Quant à l’humanité, la copie des gouvernements est à revoir....

Dans un décor unique, nous nous trouvons face à une vrai mascarade de mensonges et non dits pour arriver à finalement faire tomber les masques.

La pièce “Mascarades”, qui se joue au théâtre Galabru, se distingue par les thèmes abordés, réalistes et toujours d’actualité : la vieillesse solitaire et le poids du mensonge dans une existence. Sur ce sujet ambitieux et lourd de sens, l’écriture ciselée et enlevée de la jeune Marina Gauthier, attisant le froid et le chaud, frappe par sa maturité. Performance à relever

Une pièce qui parle de la solitude, du non-dit, qui embarrasse bien des vies.

Décor sobre, un intérieur bourgeois… dont on comprend vite que Suzanne, la femme qui l’habite y survit plutôt qu’elle n’y vit. Solitude, tristesse, couture et alcool… rituels dérisoires qui ne sont interrompus que par des visites de la jeune voisine. Gentille, la voisine Lucie.