Vous avez mis en scène de très nombreux textes d’auteurs classiques et contemporains, beaucoup d’œuvres de théâtre musical. Denis Lavant était déjà dans l’une de vos créations en 1995 (La Faim, d’après l’auteur norvégien Knut Hamsur, au Festival du jeune théâtre d’Alès où vous avez obtenu le prix du public). C’est seulement en 2017 au Théâtre des Halles à Avignon que vous montez une œuvre de Beckett Cap au pire, avec Denis Lavant…et depuis vous avez mis en scène La Dernière bande en 2019, et cette année le spectacle L’Image, tous joués à l’Athénée. Qu’est-ce qui vous a conduit au désir de mettre en scène ces dramaticules de Beckett, et est-ce le compagnonnage avec Denis Lavant qui vous donne envie de poursuivre l’exploration de ces textes réputés ardus ou très énigmatiques pour le public ?