Trois femmes cherchent à s’accomplir dans une comédie de crises, farce grinçante. Chacune en sortira grandie et heureuse. Perdues dans Stockholm, c’est une comédie. Il y a trois personnages. La comédienne kidnappée, la tante au projet d’un monde meilleur, le travesti qui veut changer de peau.

Dans un mobil-home témoin, une comédienne est enlevée, séquestrée par un jeune homme paumé, habillé en femme. Il l’a confondue avec une célébrité. Mais personne n’en veut. Elle n’a pas de carrière. Crise professionnelle. La demande de rançon échoue, et la tante du jeune homme débarque.

Le jeune travesti et kidnappeur a besoin d’argent, parce qu’il lui faut changer de sexe, c’est son projet, sa crise d’identité. Sa tante vit dans le mobil-home témoin, elle a tout perdu au jeu, elle fait de son mieux au coeur de la crise du logement. Mais elle aspire au grand départ vers Kyoto et à la sérénité des geishas japonaises.

Et la comédienne enlevée n’a nulle part où aller. À elles trois, la tante, l’actrice et le trav’, elles forment une équipe soudée, acharnée, et partent à l’aventure pour inventer les moyens de sortir chacune de sa crise. Elles y parviendront au fil d’aventures joyeuses et absurdes.

Plusieurs lieux : un mobil-home témoin, un quai de gare, un mini-golf, une plage, un commissariat, une salle de jeu… et un seul temps. Il y est question de l’urgence de s’accomplir soi-même, de sortir des crises en tous genres. Une crise d’identité, une crise du logement et une crise professionnelle. C’est un classique, en quelque sorte. Une comédie jouée par trois comédiennes dont une est un homme.