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Marie ou la chambre claire


: Présentation

Labyrinthe théâtral sur le thème du portrait, d'après Robert Walser, et des emprunts aux procédés de la première photographie.


Marie est une nouvelle publiée dans Poetenleben en 1917.


Dans le lointain du théâtre, entre enquête et labyrinthe, on retrouve des bribes de cette histoire : un narrateur est attiré par une jeune femme qui semble vivre dans la forêt. Elle se dit, d'un trait, après l'amour, dans un geste d'abandon tel qu'il ne peut que provoquer un vertige et faire douter de sa véracité.


Cette figure de Marie, qui met son destin sous le signe d'une inadéquation aux autres, est alors redoublée et comme contrariée par la présence d’autres portraits, notamment celui de Marion (La Mort de Danton de Büchner), en regard desquels se dessine une figure masculine vacillante et voilée : le témoin désinvolte, l'opérateur, ou l'absent.


Investigation sur le portrait, cette composition s'appuie sur une partition chorégraphique faite de gestes quotidiens, seul ADN d’une identité possible, mais aussi sur la projection d'images et de photographies. C'est l'image de soi, le geste de se dire et, par extension, le processus de fixation d'une présence (notamment celui de la photographie, contemporaine de Walser) que nous interrogeons : le portrait conserve, mais ment déjà, parle déjà d'un révolu, d'un mort, d'un spectre...


Davantage d'informations : www.lhommeivre.org

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