theatre-contemporain.net artcena.fr

Accueil de « Concert conté : Au-dessus des nuages »

Concert conté : Au-dessus des nuages

Dominique Hoff ( Conception ) , Clemens Brentano ( Texte ) , Heinrich Heine ( Texte ) , Friedrich Gottlieb Klopstock ( Texte )


: Présentation

Réservations : 09 61 34 84 20

9e saison, 9e Concert Conté de la mezzo-soprano ET conteuse Dominique Hoff. Un vent de légèreté souffle au royaume du lied !


"Au-dessus des nuages" : un bouquet de lieder de Richard Strauss (1864-1949), composé par la mezzo – mélange de “tubes” et de raretés. Richard Strauss, grand amoureux des voix de femme – le plus lyrique, le plus “opératique” des compositeurs de lieder, chez qui la voix s’envole, tournoie, se pâme… Plaisir vocal pur, mélodies caressantes, et pourtant inattendues. Sur le mode majeur, une musique de l’envol, aérienne, s’élevant irrésistiblement au-dessus des nuages – là où la lumière règne sans partage, même au cœur de la nuit.


Concert Conté : performance de chanteuse-comédienne : incarner dans une même voix, dans un même corps, le texte du poème et sa mise en musique. Selon la forme de récital franco-allemand, inventée par Dominique Hoff en 2006 pour Schumann : le poème de chaque lied est d'abord conté, joué, parfois dansé, dans une traduction "maison", avant d'être chanté en allemand avec piano. "Et cela change tout !" ("La Terrasse"). Pour les amateurs chevronnés de lieder, autant que pour les "débutants" en musique classique : à part les oreilles et l’âme, aucun bagage requis !
Pas d’image figée, pas de vidéo, ni de décor, mais la simple parole, et le théâtre du cœur humain, porté par une seule voix, un seul corps. L’imagination du spectateur fait le reste. On plonge dans le poème, puis aussitôt dans la musique qu'il a inspirée – au fil de la même voix, tantôt mezzo-soprano, tantôt conteuse. Le tout, dans une mise en scène légère.


Mise en scène : Les textes des lieder choisis sont tout habités par le motif de l'éclosion, de l'épanouissement, naissance ou renaissance : éclosion de l’amour (obsession romantique s'il en est, avec chez Strauss la particularité d’être ici plus souvent l’amour heureux, partagé, et non pas impossible, différé, ou passé, comme souvent dans les lieder), mais aussi éclosion du jour, du printemps, des fleurs – figures ici d’une (re)naissance à soi-même et au monde. Motif qui a donné lieu, dans la mise en scène, à toute une floraison de corolles – simples tissus de soie de différentes couleurs, enroulés, déroulés, enrobés, sculptés autour du corps de la chanteuse, au fil des lieder. À l'image de la voix qui chez Strauss se déploie, tournoie, se pâme…


En conte et en musique, rencontrez…
Une fille-nénuphar aux cheveux de lune, qui parle le langage des étoiles… elfe égaré sur la terre ?
Une petite mère voûtée, lanterne à la main, qui marche vacillante-vaillante, à travers la tempête de neige - mais qu’est-ce qu’elle fait dehors par ce temps ?
Des larmes qui, tombant dans les trèfles, se changent en fleur,
Fleur qui se met à parler quand vous voulez la cueillir…

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.