theatre-contemporain.net artcena.fr

Accueil de « La Machine dans la forêt »

La Machine dans la forêt

mise en scène Alexandre Doublet

: Présentation

LA MACHINE DANS LA FORET est l’histoire simple d’une femme ou d’un homme qui entre quelque part, s’installe, commence son récit et raconte, par la force d’un rêve vécu, un retour imaginaire dans la maison de son enfance. Derrière, des images s’animent et laissent apparaître des paysages, des lumières… En boucle, Spiegel im Spiegel (pour violon et piano) d’Arvo Pärt. LA MACHINE DANS LA FORET est un moment d’hypnose, où l’esprit répond positivement à notre besoin de voyage, d’échappée belle, d’idéal.


Ils sont 9 interprètes à vous proposer en alternance cette lecture : Arianna Camilli, Christian Cordonier, Christine D’Andrès, Pierre-Isaïe Duc, Malika Khatir, Marc Marchand, Baptiste Mayoraz, Delphine Rosay Gomez Mata, Anne Sée. Le même texte, le même dispositif à chaque fois, mais pas les mêmes voix, ni les mêmes sensibilités ; et vous ne saurez pas à l’avance qui franchira le pas de la porte. C’est ce qui fait le sel de l’expérience : ne pas choisir, se laisser surprendre et porter par une voix, une sensibilité.


LA MACHINE DANS LA FORET est un texte original qu’Alexandre Doublet a écrit en s’inspirant des maisons sociales Les jours meilleurs conceptualisées par l’architecte Jean Prouvé, Le jardin en mouvement de Gilles Clément, La joie spacieuse de Jean-Louis Chrétien, Ecrire de Marguerite Duras, Des espaces autres de Michel Foucault, de sa vie et de la vie des autres, comme toujours.


LA MACHINE DANS LA FORET est un livre d’images projetées sur le corps de l’interprète et de l’environnement qui l’entoure, un arbre, un mur, une fenêtre… Ce qui compte, c’est la matière que produit l’image sur l’espace de projection. Comment cette matière-là transforme l’espace connu, ouvre des perspectives, colore, bouleverse le connu et devient espace immatérielle ? Le film est la seule source de lumière. Occuper l’oeil d’images, des images prises dans la mémoire vidéo du cinéma, de la peinture ou de la vie. Des états de lumière, des saturations, des décalages, des variations de formats et de rythmes, des mouvements. Projeter ce film d’images comme on se projette une maison d’enfance sur les ruines de notre mémoire. Assumer nos influences, Le livre d’images de Jean-Luc Godard et la peinture-collage développée par David Hockney.


L’ESPACE EN IMAGES


LA MACHINE DANS LA FORET s’adresse à l’esprit inconscient du public pour qu’il s’abstrait de sa réalité : modifier les perceptions, le rapport à l’espace réel, au temps, à l’environnement pour s’élever, prendre le recul nécessaire et mieux voir, écouter, ressentir le monde environnant. Pour percevoir ce monde-là différemment, dans ce qu’il a de merveilleux et de pire à la fois. Le regarder avec conscience, droit dans les yeux.

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.