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L'Instant

mise en scène Isabelle Pousseur

: La pièce

A l’automne 2001, à la demande du Théâtre de la Balsamine et d’Isabelle Pousseur, Jean-Marie Piemme écrit un texte, pour trois acteurs, à partir de la conversation enregistrée avec une femme dans le cadre de Bruxelles nous appartient. Composée d’un chœur et de trois personnages (Jeanne, la Femme au journal et l’Homme au bonnet), cette courte pièce, d’une demi-heure, est présentée au public dans le cadre de l’ouverture de la Balsamine, en décembre 2001. Très rapidement, Jean-Marie Piemme décide de poursuivre l’écriture et ajoute une ronde de nouveaux personnages qui devront tous être interprétés par les trois acteurs d’origine. Se croisent maintenant dans un café populaire bruxellois, appelé « Au Grand Bacchus », par une après-midi orageuse: Jeanne, la Femme au journal, l’Homme au bonnet, le Dealer, la Femme aux cheveux verts, la Femme carrée, le Glauque, la Mariée en rade, le SDF, la Femme d’affaire, Nicole et Pull Rouge.
Profitant de l’orage et de «l’ instant bleu », ils vont apparaître, disparaître, se surprendre, se jeter l’un sur l’autre, s’aimer, se taper dessus et adresser au public des bouts de leur histoire. Le temps d’exister un peu, d’essayer de gagner quelque chose, de convaincre quelqu’un, le temps d’un instant de théâtre.
Jeanne et l’Homme au bonnet s’aimeront, la Femme au journal s’envolera, le Dealer sera chassé par la Femme carrée, la Femme aux cheveux verts et le Glauque s’entre-déchireront, la Mariée en rade cherchera son mari, perdu depuis dix ans, le SDF se présentera, Pull Rouge montrera ses images terrifiantes, la Femme d’affaires appellera Nicole, Nicole apportera de l’argent à la Femme d’affaires...
Le café « Au Grand Bacchus » se transformera alors, sous nos yeux, en une machine de théâtre folle et dansante qui ne pourra s’arrêter que lorsque le redoublement de l’orage la fera disparaître, d’un coup de baguette magique, sous la lumière bleue de la foudre et le craquement du tonnerre, exactement comme elle était apparue, rendant son existence aussi incertaine qu’un rêve, aussi troublante qu’une vision.

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