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Accueil de « L'Éternel Mari »

: Présentation

Libre adaptation de _L’éternel mari_. Quand Dostoïevski joue du triptyque mari-femme-amant pour sonder toujours plus avant les noirceurs de l’âme. Car la femme est morte, les deux hommes cherchent à tâtons ce fantôme. Et mutuellement se fascinent, fraternisent, se haïssent…

L’univers de Dostoïevski, Nicolas Oton l’a exploré souvent. Comme acteur, comme metteur en scène (le foudroyant _Crime et Châtiment_, avec Frédéric Borie, présenté au Printemps des Comédiens 2018, notamment). Mais jamais peut-être ce pur produit de l’Ensad montpelliérain époque Garcia Valdès n’est descendu aussi profondément dans les méandres de l’âme humaine quand elle est auscultée par Dostoïevski. Ici tout est noir, le plateau, les personnages, les costumes… Pourtant la nouvelle dostoïevskienne, _L’éternel mari_, dont est tiré ce spectacle convoque le trio classique du vaudeville : le mari, la femme, l’amant. A cette différence près que la femme est morte. Et que ex-mari, ex-amant se retrouvent dans un brouillard d’alcool autour de cette ombre, autour d’une fille, aussi, dont la paternité, pour le coup, n’est plus très sûre… Se retrouvent-ils d’ailleurs ? Ou tout cela n’est-il qu’un jeu d’illusions ? Qu’un vertigineux jeu de miroirs entre passé et présent ? Entre deux hommes ou entre deux obsessions ? Magistral manège où Nicolas Oton fait tournoyer la haine, la jalousie, les amours mortes. Ou vivantes encore…

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