: Présentation
Une danseuse, une actrice, un plateau nu. C’est sans artifices, sans véhémence non plus qu’Émilie Charriot adapte Virginie Despentes. Plus qu’une charge féministe, King Kong Théorie se vit comme le récit d’une émancipation, l’affirmation d’une liberté. Celle d’un être qui entend rester debout, quoi qu’il arrive.
Émilie Charriot adapte l’œuvre coup de poing de Virginie Despentes. Dans un verbe cru et maîtrisé, l’auteure y relate notamment son viol et son expérience de la prostitution. Simple mais jamais simpliste, la mise en scène s’appuie sur la force du texte, sur ses paradoxes, sur sa complexité pour mieux mettre en lumière son universalité. Derrière la militante affleurent l’écrivain et surtout l’individu, qui théorise sur son vécu. Plus qu’une charge féministe, King Kong Théorie se vit ici comme le récit d’une émancipation, comme l’affirmation, crâne et galvanisante, d’une liberté. Celle d’un être humain qui entend rester debout, quoi qu’il arrive, quel que soit le risque encouru.
Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné,
Je me connecte
–
Voir un exemple
–
Je m'abonne
Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.