Autant de monologues comme autant de clés pour s’imprégner de l’amour, de l’énergie amour. D’apparence anecdotique, ces « Histoires d’Hommes », ces paroles de femmes, écrites par un homme, sont d’une richesse humaine étonnante, rare, théâtrale.

Parmi les clés que suggèrent Xavier Durringer, nous en avons choisi une dizaine : l’équilibre, la confiance, la pensée créatrice, se libérer des illusions, fantasmes et stéréotypes, le lâcher-prise, la pureté, le partage, l’amour charnel.
Xavier Durringer illustre ces clés par leur absence, leur négation ou leur rejet. La tension pour chaque personnage est alors constante. La quête d’amour de chacune de ces femmes est palpable. C’est par son absence que l’on exprime le mieux le désir d’amour.

Tous, nous pouvons nous reconnaître dans ces femmes exceptionnelles par leur quotidien. Elles sont généreuses et nous offrent leur manque, leur colère, leur lucidité, leur désarroi, leur humour salvateur, leur discernement.
Elles parlent de l’amour à chacun, à l’âme et au coeur. Ces histoires sont universelles et nous renvoient à nous-mêmes, comme un miroir ludique.

La mise en scène privilégie le texte, la comédienne, le plateau nu. Trois cubes de lumière.
Un minimum d’accessoires. La lumière et les sons apportent une ambiance en contrepoint de la brutalité des situations.
Comme des bulles de tendresse. Loin d’être un spectacle « trash, cru, voyeur » aux émotions hystériques, c’est de la poésie.