D’après Freshwater et autres textes de Virginia Woolf. Freshwater est l’unique pièce de Virginia Woolf. Une comédie farcesque, satyrique, écrite en 1935, jouée par et pour ses intimes. L’auteur y brocarde les intellectuels et les artistes. Cette comédie déjantée est un prétexte : entre les actes, l’auteur nous parle de féminisme, de politique, de sa bisexualité, de sa bipolarité. Virginia Woolf dans tous ces états, orchestrant la farce jouée devant nous, à l’humour si british. Comme dans le dernier récit de Virginia Woolf, Entre les actes, le spectacle est dans le spectacle. Entre chaque acte de Freshwater, se révèle la personnalité de l’auteur à travers son journal, sa correspondance et ses œuvres majeures. Deux lieux : un petit coin de scène aux couleurs chaudes, théâtre où trois comédiens jonglent avec l’humour si british ; un autre, plus incertain, dans lequel Virginia fait virevolter « sa créature singulière », entre deux parties de jeux de boules. Deux lieux pour un auteur, trois comédiens… et quatre Virginia Woolf. Une mise en scène sobre, stylisée, baroque où démons bleus et idées noires jonglent avec le rire et le tragique.