theatre-contemporain.net artcena.fr

Accueil de « C.A.C. 24 & Layer upon Layer »

C.A.C. 24 & Layer upon Layer

Cindy Clech ( Conception ) , Elsa Colasse ( Mise en scène ) , Clément Gressier ( Conception )


: Présentation

C.A.C. 24 est une conférence spectaculaire sur la mobilité du dos en danse. Images et gestes se répondent pour soutenir jusqu’à l’absurde le propos de l’interprète.
De 1920 à 1950, LAYER UPON LAYER traverse en dansant quatre décennies pour quatre changements de costumes et de gestuelles typiques de chaque période.

Conférence Analytique et Critique des 24 vertèbres


C.A.C. 24 est un spectacle de vidéo danse qui prend la forme d’une conférence dansée et absurde sur l’importance de la mobilité du dos dans la danse, à la manière d’un “one dance woman show”.


En suivant la structure dialectique d’une véritable conférence scientifique, qui finit par dégénérer, la danseuse expose sur scène et avec humour la théorie selon laquelle la danse est un dos en mouvement. Dans un vrai dialogue avec le vidéaste, son propos est illustré par des images et vidéos projetées sur scène et en direct. Certaines images sont dansées simultanément. Outre le rythme des images, la musicalité du texte théâtralisé aide à la narration du spectacle. La danseuse-comédienne déclame son texte en dansant, afin de permettre une meilleure compréhension des informations communiquées. Chaque mot ou image est illustré par le geste.
En poussant cette thèse jusqu’à l’absurde, à la question Qu’est-ce que la danse ?, ils sont contraints de répondre C’est un dos mobile. Ils poussent ce raisonnement jusqu’à son point de rupture : un dos amputé de ses membres et qui se meut devient l’essence même de la danse. La danseuse ôte sa blouse scientifique, sous laquelle on découvre un costume orné de dentelle représentant la colonne vertébrale. La danseuse commence alors un duo avec une forme “patatoïde” vidéoprojetée, qui n’est autre que son seul dos tronqué du reste de son corps exécutant la même danse réalisée en direct sur scène. A l’image, les membres et la tête poussent progressivement sur la forme pendant la danse. Mais plus que de bouger son dos, bien que carrefour de forces, danser est avant tout incarner son corps par le geste…


Layer upon layer


Comme la traduction de son titre l’indique, ‘couche sur couche‘, Layer upon layer aborde l’histoire d’une femme qui traverse plusieurs époques, tout un centenaire de 1920 à 2020, soient 10 décennies pour 10 changements de costumes mis en scène, dansés et intégrés au déroulé du spectacle car effectués sur scène. En relatant différents événements historiques et politiques marquants, la danseuse éprouve styles de danse et états de corps typiques de chaque période : la crise de 1929, la prohibition, la 2ème guerre mondiale, le baby-boom qui s’en suivit, le mouvement hippie, les années disco, l’exubérance des années 80, les sitcoms des années 90, le passage à l’an 2000, la musique électronique, l’émergence du rap et du hip-hop, le futurisme de 2010, etc.
Après avoir abordé le lien entre l’image et la danse pour notre première création C.A.C. 24, nous voulions travailler pour Layer upon layer le lien fort entretenu entre la musique et la danse. Pour ce spectacle, nous avons tenu à réaliser un montage sonore complexe permettant de poser le contexte de chaque décennie ; associant des musiques, parfois des tubes, de chaque époque, à des sons concrets de la vie quotidienne et de l’univers urbain de chaque période (l’atmosphère sonore d’une gare de trains à vapeur du début du XXème siècle, les messages radiophoniques de la Résistance pendant la 2ème guerre mondiale, le couvre-feu, l’ambiance nocturne des sorties de boîtes de nuit des années 80, des extraits du concert donné par Mstislav Rostropovitch lors de la chute du mur de Berlin, le 1er tour des élections présidentielles en avril 2002, l’attentat des twin towers, etc.). La musique tient un rôle particulièrement important dans la narration du spectacle, elle guide notre danseuse au fil des différentes décennies. C’est en ceci qu’il devient un véritable spectacle musical.
La danseuse travers les différentes danses de chaque époque du rock au hip-hop, en passant par le disco, Nous sommes partis de la bande sonore réalisée par PV Nova, audible en cliquant ici. La même phrase musicale revient à chaque décennie, retravaillée en fonction des caractéristiques musicales de chacune, selon leurs rythmes et tendances instrumentales. Nous voyons l’interprète danser la même phrase chorégraphique au fil des années et incarner les différents états de corps conditionnés par le contexte socio-politique de chaque période : un corps contraint, un corps guerrier, un corps féministe, un corps libre, un corps engagé, un corps inconscient, un corps festif, un corps perdu, etc. Layer upon layer n’est pas un spectacle qui se veut volontairement politique, mais comme une conférence dansée, il retrace l’histoire des danses populaires du XXème et du début du XXIème siècles. En suivant la structure chronologique des années 1920 aux années 2020, la danseuse incarne avec humour les archétypes de chaque décennie.

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.