: Présentation
La course, toujours la course, des jours sans temps morts, sans respiration, sans digression. Juste le travail, toujours plus pour atteindre les « objectifs ». Nos Temps modernes n’ont plus de courroies ni de pistons, comme chez Chaplin, mais des cadres qui encadrent, cadres évaluateurs, cadres d’ordinateurs, cadres d’une société à laquelle il faut bien se conformer si l’on veut éviter la marginalité. Alors, on court, on mâche un chewinggum dans l’air pulsé de la clim’, on dégèle un plat tout fait, on ne perd pas de temps. « Travailler plus pour gagner plus », chacun se souvient de ce slogan culpabilisateur inventé par l’ex-président d’un pays où les actions des entreprises montaient en proportion des licenciements qu’elles opéraient. De l’histoire ancienne ? Rien n’est moins sûr. Alors comment ça finit, tout ça ? Le burnout est tapi dans un coin du formulaire d’évaluation, au détour des cases cochées d’un test psychologique. Alexandra Badea débusque les pièges du langage qui asservissent dans un esclavage « soft » qui devient « hard » lorsque les digues de l’esprit cèdent et que l’on suffoque.
En confrontant le langage de Burnout à l'univers abyssal d'Extrêmophile, la compagnie Le Plateau Ivre propose une mise en scène comme une immersion, une plongée en eau trouble, au revers de la médaille des mots de la performance.
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