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Baraque 34

Alain Petit ( Mise en scène ) , Sarah Mirante-Petit ( Conception ) , Chrystel Petitgas ( Conception ) , Etty Hillesum ( Texte )


: Présentation

Texte établi d'après Une vie bouleversée suivi de Lettres de Westerbork de Etty Hillesum

En 2013, les deux comédiennes Chrystel Petitgas et Sarah Mirante-Petit ont entamé un travail autour des écrits d'Etty Hillesum, jeune femme juive hollandaise, déportée et assassinée à Auschwitz en 1943.
Ce premier travail, à partir de ses journaux et des lettres envoyées depuis le camp de Westerbork, a fait l'objet d'une lecture publique en mai 2013. Les deux comédiennes ont eu le désir de poursuivre le travail et de construire une réflexion à la fois poétique et théâtrale à partir de cette parole qui n'est pas écrite pour le théâtre mais qui existe pour elle-même. Elles ont fait appel à Alain Petit, metteur en scène, pour les accompagner dans cette recherche.


LIRE ETTY HILLESUM
Etty Hillesum a laissé 11 petits cahiers, qu'elle avait remis à un ami, Klaas Smelik en lui demandant de les faire publier après la guerre, si elle disparaissait. En Hollande, comme dans les autres pays européens, cette parole ne trouve pas d'écho juste après la guerre. Il faudra attendre 1980 pour que le fils de cet ami réussisse à convaincre un éditeur J.G. Gaarlandt, directeur des Editions de Haan. Les cahiers ont été publiés en 1980 en Hollande et en 1981en France sous le titre « Une vie bouleversée ».
La lecture des cahiers ouvre sur le monde qui lui était contemporain, et sur ses interrogations politiques, philosophiques, religieuses, littéraires, sur sa vie de jeune femme, sa sexualité, la question de la maternité, la vie amoureuse.
Sa parole est d'hier, mais elle résonne aujourd'hui. Elle est à la fois intime et universelle.
Ses interrogations sur l'amour, sur l'humain, sa recherche de sens, son engagement demeurent, contemporains.


DIRE ETTY HILLESUM
Les comédiennes traversent ce texte ; elles n'incarnent pas Etty. Elles sont le relais de sa parole. L'une prend en charge ce qui dans le texte témoigne de l'ouverture, l'autre, ce qui au contraire est en lien avec la fermeture, la révolte. Cela permet de révéler les oscillations présentes dans l'écriture, propres aux conflits, aspirations et hésitations d'Etty.


La portée universelle de ces écrits intimes oblige à une certaine distance poétique, à une précaution. C'est pourquoi le langage scénique se nourrit aussi de la danse.


LES MATERIAUX
Le point d'ancrage dramaturgique rend compte de la difficulté de l'acte d'écrire : 11 petits cahiers, déposés par les comédiennes sur le plateau, figurent les 11 cahiers écrits par Etty Hillesum entre mars 1941 et octobre 1942.


TEMOIGNER : UNE NECESSITE
« Il est important pour nous de témoigner de ces années-là, encore et toujours. La très belle plume d’Etty nous le permet et nous tenons à les faire connaître, elle, et ce que l’on peut appeler, son œuvre. Pour que « le plus jamais ça » s’inscrive en nous tous, pour que, 70 ans après sa disparition, survive sa présence si singulière.
Histoire d’une femme qui a fait le choix de suivre le destin de son peuple, en opposant à la barbarie un autre visage. »

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