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A nos enfants

Nicolas Struve ( Mise en scène )


: Présentation

Écriture collective : Nicolas Struve, Farid Bouzenad, Adama Diop, Philippe Frécon, Gaëlle Le Courtois, Dominique Parent, Stéphanie Schwartzbrod

«Le prince dit : nous n’avons plus de parents. Nous sommes orphelins. Tel est notre état, et de cet état nous ne sortons plus (…). » Thomas Bernhard, Perturbations


Le projet À nos enfants (Train fantôme) est né d’une proposition faite à Philippe Frécon, Gaëlle Lecourtois et Stéphanie Schwartzbrod (ils ont été depuis rejoint par Farid Bouzenad et Dominique Parent) de faire théâtre de « l’ordinaire des vies » et, plus particulièrement, de la vie familiale. Très vite est venu le désir que le spectacle soit le constat (quelque peu comique) de la difficulté d’être père et mère mais aussi, formellement, qu’il soit ce « train fantôme » qui le sous-titre et où se mêleraient et entreraient en collision séquences, genres et disciplines (théâtre, films, chansons), façon de rendre compte des difficultés, des fractures, des doutes, des inquiétudes, des joies et parfois des drames de quatre adultes aux prises avec eux-mêmes, leurs enfants, le monde, sa crise et, in fine, avec la complexité de leur âme.


De faire théâtre de notre situation de parents, un état à la fois quasi universel et très solitaire derrière lequel peut se lire la question de notre avenir. De même que dans l’un de mes travaux précédent, Ensorcelés par la mort, la grande Histoire joignait la petite, nous avons tenté de faire entendre à travers l’ordinaire des vies et des conflits qui le traversent leur ouverture sur l’imaginaire et, sans leçon, l’évidence de ce qui nous relie. Il en est sorti un texte d'une quarantaine de séquences où l’on bavarde d'éducation, de fin de mois, de sexualité, de joies, de désir, de couples, de caca, de compétition, d'angoisse devant l'avenir mais aussi d’un collectif possible. S'y mêlent comme en toute existence le poétique et le trivial, la farce et le drame, l'angoisse et la tendresse et, nous l'espérons, quelque chose de plus qui donnera au spectacle cette distance qui transforme le « réalisme » en art.

Nicolas Struve

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