Ôhó est au revoir. Ôhó comme une plainte, là d’où vient cet homme, orphelin de son plus-que-frère. Il se lance dans une déplo- ration qui s’épanche, se souvient, et situe leur histoire dans l’Histoire. Sa parole est un chant d’adieu qui s’ancre dans la tradition orale des djéli d’Afrique de l’Ouest, des mbom-mvett d’Afrique centrale et des imbongi d’Afrique du Sud. Ôhó pour adieu. Un ôhó aux Hommes enfermés dans un bateau négrier, un ôhó joyeux à la colonisation, un ôhó aux colons, un ôhó aux illusions de l’Indépendance, un ôhó des jeunes à leur pays qui n’a pas su cultiver leurs rêves.
Détail de la vidéo
- Langue : français
- Lieu : Les Francophonies - Des écritures à la scène (Limoges)
- Copyright : theatre-contemporain.net / Les Francophonies - Des écritures à la scène
- Ajoutée le 15/03/2022
À propos de...
- Auteur(s) : Constantin Kouam Tawa,
- Intervenant(s) : Constantin Kouam Tawa,
- Texte(s) :