La Nuit des rois de W. Shakespeare est une farce mélancolique dans laquelle le sentiment d’amour se trouve être la colonne vertébrale et l’obsession de chacun des personnages : “J’aime donc je suis”, “Je souffre d’amour donc je vis”, pourraient-ils dire.
Une pièce dans laquelle travestissements, complots, combines, plaisanteries, pièges et rendez-vous nocturnes se succèdent.

Un conte dans lequel nobles et valets, sages et fous, féminité et masculinité, réalité et illusion, passion et raison, amour et fantasmes, poésie et familiarité s’affrontent avec comme compagnon permanent la musique. Elle est partout, dans le sentiment, dans la fête, dans l’intrigue, dans la langue même de Shakespeare, à l’intérieur de chacun des personnages, dans chacun de leurs gestes, chacune de leurs voix : le chant n’est jamais très loin.

La Nuit des rois est une comédie tragique, musicale et rock écrite il y a quatre cents ans ; d’une modernité, d’une drôlerie et d’une profondeur bouleversantes.