À travers toute une collection d’objets, le spectacle retrace l’évolution des chants de marins, qui après être passés sur les toits grâce aux ramoneurs, vont se répandre parmi les métiers de rue et les théâtres de marionnettes. Le réchauffement climatique voit de nos jours l’apparition d’une nouvelle génération de chants : ceux des équipages des gigantesques cargos se frayant un chemin dans les glaces du cercle polaire arctique. Quelle que soit l’époque, ces chants parlent surtout de solitude et d’un sentiment d’abandon que Patrick Corillon nomme la Glasgolie...