Il y a donc un homme et une femme et le théâtre autour d’eux comme une obscurité. Il y a aussi une fiancée abandonnée, Christine, dont la folie, au centre du texte, dit son désespoir, ses prières, sa révolte... dans une sorte de somnambulisme qui fait écho aux rêves et aux cauchemars de Jean et de Julie. Sans la nuit particulière d’une Saint-Jean, la rencontre insensée, inconvenante, inimaginable entre cet homme et cette femme n’aurait jamais eu lieu. Mais l’ivresse et cette nuit ont suffi pour que le désir parle.