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La Jeune fille, le diable et le moulin

de Olivier Py


La Jeune fille, le diable et le moulin : Résumé

Le Père, pauvre et fatigué, est assoupi dans la forêt quand le Diable s'approche, il ne se pré- sente pas comme tel mais ne lui cache pas non plus les vilains surnoms dont on l'affuble. Puis, après avoir suscité et écouté les jérémiades du meunier, le Diable lui propose la richesse contre sa promesse de lui donner, dans trois ans, ce qui se trouve derrière son moulin. Le Père, un peu inquiet finit malgré tout par accepter, d'un clignement d'œil, croyant ne sacrifier qu'un vieux pommier.
Lorsqu'il rentre chez lui la Mère l'attend inquiète d'avoir vu surgir cette richesse qu'elle sent illégitime. Elle comprend vite, à son récit, que le Père n'a rien fait d'autre que de pro- mettre leur fille au Diable, alors que celle-ci s'occcupe du linge et chante derrière le moulin. Trois ans plus tard, le Diable vient chercher son dû et s'approche de la jeune fille, décidée à se défendre. Il lui tourne autour tandis qu'elle se protège comme elle peut avec de l'eau, ce qui interdit au Diable de s'en approcher davantage. Fou de rage il intime l'ordre au Père de couper les mains de la jeune fille, ce que celui-ci accomplit sans faiblir mais sans succès pour le Diable que l'eau des larmes continue de tenir à l'écart de sa proie, au point de repartir, seul. Malgré la promesse du Père de la faire vivre dans l'aisance, sa fille le quitte sans un adieu, n'acceptant plus de partager sa douleur qu'avec des inconnus.


Désespérée, affamée, la jeune fille erre longue- ment sur les routes quand elle aperçoit des poires, de l'autre côté d'une rivière et rêve d'en manger une. L'Ange, qui se présente comme son ange gardien, apparaît et lui offre son aide : son corps en guise de pont, pour accéder au jar- din. Il lui conseille de manger la poire sur l'arbre, à la manière -discrète- d'un oiseau.


Le jardinier du Prince surprend la scène de loin et croit voir un esprit. Il prévient son maître et les deux hommes décident d'aller le soir même au jardin pour tenter de voir l'esprit. La scène se répète comme la veille, avec l'Ange et la jeune fille, jusqu'à l'arrivée du Prince. Elle lui confie son malheur, il la reconnaît comme sa prédestinée.


La jeune fille s'appelle désormais la Princesse et le soir de leur mariage, le Prince lui offre deux mains d'argent. Mais dès le lendemain les tam- bours de la guerre se font entendre et le Prince doit partir accomplir son devoir.


Les mois passent et la Princesse se languit. Elle se sent inutile et voudrait rejoindre le Prince à la guerre mais elle attend un enfant et le jardi- nier veille sur elle. Lorsque l'enfant naît, il écrit la nouvelle au Prince mais son messager n'est autre que le Diable travesti qui déchire la lettre et la remplace par une autre, de son cru.


Le Diable travesti apporte au Prince le message de la naissance d'un monstre hideux mais l'amour du second ne se dément pas et il ren- voie le messager avec une lettre de réconfort extrême pour la Princesse. À nouveau le Diable la déchire et la remplace par l'ordre donné au jardinier de tuer l'enfant nouveau-né.


Le jardinier ne peut s'y résoudre, sans rien dire il tue une biche pour en garder la langue et les yeux, attache l'enfant au dos de sa mère et dans l'espoir que l'Ange veillera sur elle, lui recom- mande de fuir dans la forêt. La Princesse, sans savoir pourquoi, se retrouve à nouveau seule sur la route. Néanmoins, cette fois elle devine que son Ange ne l'abandonnera pas et de fait, il lui trouve une cabane de bûcheron où elle sera à l'abri du Diable.


Sept ans plus tard, le Prince revient de la guerre, il s'inquiète de ne pas retrouver sa femme ni son fils. Il apprend du Jardinier le sort de sa famille et comprend la supercherie du Diable. Parti à sa recherche, il retrouve sa femme qui le reconnaît sans même qu'il dise son nom. Le Prince découvre alors son fils, s'émerveille que les mains de sa femme aient repoussé et annonce sa volonté de célébrer leur mariage une deuxième fois, comme devront l'être désormais tous les mariages de son pays.


Isabelle Courties pour le dossier Pièce (dé)montée


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