theatre-contemporain.net artcena.fr

Présentation

Sommaire

Ouverture :

Confiée à Jean d’Amérique, jeune poète, dramaturge et performeur haïtien (Théâtrales, Actes-Sud, Cheyne éditeur) à la langue baroque et métaphorique qui traverse les genres littéraires.

Écriture / Enjeux :

Réflexion sur l’écriture théâtrale par des auteurs et des autrices, confiée à Marion Aubert & Samuel Gallet. Marion Aubert est autrice d’une œuvre théâtrale prolifique (Actes-Sud) et nouvellement coresponsable du département écritures de l’ENSATT. Samuel Gallet est auteur (Espaces 34), metteur en scène et performeur. Il est aussi ancien coresponsable du département écritures de l’ENSATT.

Les textes sélectionnés

Les Revenants de l’impossible amour | Faubert Bolivar

En une parade amoureuse et carnavalesque, ces deux vieilles connaissances s’affrontent autour d’une tombe fraîchement creusée. L’occasion pour l’auteur de jouer avec la puissance de ces figures traditionnelles, tout autant que de démontrer comment elles enferment aussi notre présent.

L’Âge tendre | George Brant (traduit de l’américain par Dominique Hollier)

L’Âge tendre est le monologue d’un jeune américain d’origine mexicaine, contraint par la crise économique de se faire embaucher comme gardien dans un centre de rétention pour mineurs clandestins, séparés de leurs parents par l’administration. Alors qu’il commence tout juste son travail, les enfants qu’il surveille commencent à sombrer les uns après les autres dans une mystérieuse apathie…

La Viande | Anaïs de Clercq

Nassima, mère d’Alexis, héberge son fils, sa belle-fille Babette et leur tout jeune enfant en attendant que les travaux de leur maison soient terminés. Les relations entre les deux femmes sont difficiles, notamment sur le sujet de l’éducation du bébé et de son alimentation. Tout se complique encore quand Babette décide de ne plus manger de viande…

Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer | Héloïse Desrivières

Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer est le récit d’une renaissance. Astrid, étudiante et maman solo depuis le décès de son compagnon, s’accroche à la beauté pour survivre. Seule face à son miroir, elle quitte sa peau d’influenceuse numérique pour devenir prêtresse de salle de bain.

Sirène | Adèle Gascuel

Sirène est une pièce futuriste, ancrée dans les années 2020. Elle met en jeu les membres de la jeune Communauté du Compost, essayant de trouver des solutions inédites pour sauver l’humanité. Les personnages sont traversés par des flashs d’avenirs improbables, faits d'hybridation, de coups de foudre et de métamorphoses en tout genre.

Les Loyautés (3la Slam) | Marwane Lakhal

Dans Les Loyautés (3la Slam), Smaïn rend visite à sa mère, à Montreuil. Alors qu’ils attendent ensemble le retour du père, se développe une tension entre désirs collectifs et intimes, entre le choix des luttes politiques pour vivre dignement au quartier, et celles qui sont nécessaires pour assumer des désirs homosexuels dans ce contexte.

Ornithorynques | Johanne Parent

Pièce rétrospective, Ornithorynques remet en jeu l’été des douze ans de Jennifer, quand on la surnommait encore “Sardine.” Un été décisif, passé entre son ami Guillaume, découvrant son homosexualité, et son oncle Steve, irrésistible junkie empêtré dans trop de magouilles. Dix ans plus tard, alors que sa mère vient de mourir, le passé revient sauvagement dans sa vie.

Ayrton | Pauline Picot

Ayrton joue, en écriture et en performance, autour de la figure d’Ayrton Senna, icône du sport automobile décédée sur circuit en 1994. Pauline, jeune femme de 28 ans, ne quitte plus son casque jaune à bandes bleues en hommage au champion. Deux parcours de solitude s’écrivent dès lors en écho, comme dans un miroir éclaté.

Présentation de la revue

La Récolte est une revue annuelle née en 2019, de l’envie de comités de lecture permanents de créer un outil collectif au service de la promotion et de la diffusion des écritures théâtrales d’aujourd’hui. Chaque année, La Récolte présente huit œuvres récentes, inédites à l’édition, en larges extraits. Ces pièces sont intégrées dans un cahier critique et iconographique qui permet d’entrer plus intensément dans la démarche des auteurs et des autrices. Chaque numéro est également l’occasion d’une réflexion sur l’écriture théâtrale, portée par des auteurs et des autrices à l’écriture reconnue plus largement. Elle s’adresse à un public curieux de découvrir les écritures d’aujourd’hui, par-delà les cercles de connaissance et d’expertise.

Autorisation de traduction

Toute traduction pour un usage non privé est strictement interdite sans autorisation.

Contactez l'éditeur pour toute demande de traduction