Écrit en 2008 - français
Présentation
« Jeannine est morte, chair crie colère ! » Son enterrement va instituer le règne de l’insurrection des mots. Rafales verbales, bagarres rythmiques, tohu-bohu convulsif et jouissif porté par une meute virile, comme autant de solitudes qui tentent ensemble de dire l’impossible poème des malheurs. Le corps se met à parler sans freins ni tabous, à chanter, slamer, cogner, éructer, se raconter. L’homme de la terre, l’acteur, le rockeur, le taulard, le curé déchu, le gamin…tous livrent une colère primitive, en forme d’électrochoc, qui par le cri en appelle à la liberté, à l’absolu refus, au dépassement de la douleur de vivre.