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Couverture de Gens du pays

Gens du pays

de Marc-Antoine Cyr


Gens du pays : Genèse de l’œuvre

→ Dans les premières pages du texte aux éditions Quartett, Marc-Antoine Cyr fait des remerciements. A qui sont-ils adressés ? Qui est l'auteur de l'épigraphe qui figure en amont de ces remerciements ?


→ Proposer de mettre en voix cet extrait d'une note d'intention d'écriture de mars 2017 de Marc-Antoine Cyr à propos de Gens du Pays.
Extrait de « Sur ma route d’exilé, j’ai rencontré d’innombrables visages.» (...)à « Je combats l’époque menteuse ».


→ Quel est le sentiment qu'exprime l'auteur dans cette note d'intention ? Pourquoi selon vous ? En quoi cela contribue-t-il à éclairer sa démarche d'écriture pour Gens du pays ?


→ Montrer cette vidéo de présentation du texte dans laquelle l'auteur évoque son processus de création :


Comment Marc-Antoine Cyr est-il venu à l'écriture de Gens du Pays ?


→ Proposer de lire ce résumé du projet à l'origine de la création de la pièce, extrait du dossier pédagogique de la Direction des services culturels de la ville d'Aubervilliers :

  • « Lors d’un atelier d’écriture mené par Marc-Antoine Cyr avec des adolescents primo-arrivants en Seine Saint-Denis (14 origines différentes, 14 ailleurs réunis), il tente de les faire écrire/parler à propos du pays d’avant. Définir avec eux le mot maison. Écrire : chez-moi. Mais. Aucun ne semblait résolu à en parler. Encore moins à écrire. Pressés qu’ils étaient tous de devenir au plus vite des Français comme les autres. De s’oublier ensemble dans une identité commune. Poursuivant son questionnement l’année suivante lors d’une autre résidence, à Grenoble cette fois, avec des immigrants dans des centres d’accueil de demandeurs d’asile, il explore la question du « là-bas » et de l’« ici » avec des adultes, puis avec des enfants de diverses origines, afin de mettre des mots sur l’expérience de la migration.
  • Il développe ensuite un jeu d’écriture autour de ces mêmes questions dans une classe mêlant des enfants issus de l’immigration et des « Français ».
  • Même stupeur, même oubli : alors que les étrangers trouvaient les mots pour nommer le pays d’accueil, la France, les enfants n’appartenant à aucune souche étrangère n’en trouvaient aucun pour nommer « leur » France. Même les lieux communs s’étaient dissous. La France n’a donc plus de vocabulaire à elle ? Il faudrait apprendre à réécrire ce pays-là. Trouver comment, avec les moyens de théâtre ».

→ Mettre en évidence le rôle de la parole de jeunes gens, la force du témoignage, et des questionnements identitaires. Comment le rapport à l'écrit rend-il problématique l'expression de l'identité chez les jeunes adolescents rencontrés par l'auteur ?


→ Lors de la résidence d'écriture grenobloise, comment l'expression de l'identité française se révèle-t-elle paradoxalement plus compliquée pour de jeunes adolescents ayant toujours vécu en France ?


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