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Couverture de Du piment dans les yeux

Du piment dans les yeux

de Simon Grangeat


Du piment dans les yeux : Cadre et contextes

L’épigraphe d’Anton Tchékhov est une réplique d’un personnage de la nouvelle intitulée « La Fiancée » qui raconte l’histoire d’une jeune fille qui quitte sa famille pour faire ses études à Moscou, symbole de liberté et d’émancipation.
- Pourquoi Simon Grangeat a-t-il choisi cette citation en guise d’épigraphe à sa pièce ?


Les pays et l’époque traversés par la pièce sont clairement identifiés. Cela permet de soulever plusieurs faits de société :


L’accès à l’école.


- Pourquoi Mohammed ne peut-il plus continuer à aller à l’école en Côte d’Ivoire ? - Pourquoi ne peut-il pas non plus aller à l’école au Niger ?


« Qu’est-ce qu’il croyait, l’autre, avec sa pintade ? »


- Pourquoi les parents de Mohammed ont-ils fui le Burkina-Faso ?
- Pourquoi la famille d’Hakima refuse-t-elle son mariage avec Amadou ?
- Pourquoi l’oncle maternel de Mohammed ne tient-il pas ses promesses auprès de sa sœur ? (scène Treize).


« Les temps sont durs »


- Quels métiers exerce Amadou, le père de Mohammed, pour nourrir sa famille ?
- Combien Mohammed a-t-il de frères et sœurs ?
- Que fait Mohammed pour pouvoir continuer l’école, au départ ? Y parvient-il ?


« Semelles dures sur ce dos si fragile »


- En reprenant la liste des personnages, comptez combien d’entre eux vont profiter de la détresse de Mohammed et d’Inaya au cours de la pièce.
- Dressez-en la liste. A votre avis, pourquoi n’ont-ils pas de nom mais seulement des titres de fonctions ?
- « Tout le monde prend tout ce qu’il peut prendre » (P.96) : De quelle manière profitent-ils chacun des jeunes protagonistes ?


« Vous voulez pas plutôt visiter la Lybie ? »


- Relisez la scène Vingt-Quatre.
- Qui est le Boucher ? Qui était son grand-père ?
- Comment le Boucher présente-t-il la Lybie aux enfants ?
- Relevez le champ lexical du tourisme et celui, en contrepoint, du « piège ».
- Qui est le colonel dont parlent le Boucher et le choeur ?
- A l’aide de votre professeur, expliquez la réplique « Plus il y a de têtes bloquées en Lybie, plus l’Europe finance le colonel ». Pourquoi le choeur parle-t-il de « partage du fardeau » ?



« Il ne faut pas le dire ! »


- Relisez la scène Vingt-Cinq.
- Pourquoi les convois de clandestins sont-ils escortés ?
- Qui les escorte en réalité ? Pourquoi, selon vous ?



« Bienvenue à vous ! »


- Relisez les scènes Trente-quatre à Trente-six.
- En quoi le camp de Gourougou est-il différent des autres lieux d’escales traversés par Mohammed et Inaya ?
- Qu’est-ce que le supermarché en réalité ?


Consultez cet article sur francetvinfo.fr
- Mettez en lien les citations d’Abdulaye, Sidy et Fofana avec le vécu des personnages de la pièce.


Consultez ces images d’un opéra de Laurent Gaudé : Daral Shaga.
- Quels liens pouvez-vous établir avec la scène Trente-six de la pièce de Simon Grangeat ?


« Je me débrouille, Monsieur »


- Relevez dans la pièce les différents moyens employés par Mohammed d’une part, Inaya d’autre part pour survivre et trouver de l’argent. Aidez-vous plus particulièrement des pages suivantes :
Pour Mohammed : Pages 37, 45, 51, 55, 60, 68, 119.
Pour Inaya : Pages 59, 69.
Pour Mohammed et Inaya ensemble : Pages 74, 100, 104, 106, 118, 120.
- Qu’est-ce que ces passages révèlent de la personnalité des deux personnages ? Vous semble-t-elle évoluer au cours de la pièce ?



« Tout est rouge, partout »


- Relisez la pièce en vous focalisant sur les paysages traversés par Mohammed et Inaya : La ville, la campagne, le désert, la forêt, la montagne, la mer.
- Comment sont présentés les paysages contrastés de l’Afrique ?
- A l’aide des citations ci-dessous, commentez le traitement des couleurs, la variété des paysages, des lumières, des odeurs…
- En quoi ces paysages sont-ils finalement tous hostiles ?


P. 15 « sur le trottoir empoussiéré de sa ville »
P. 21 « Un mur ocre… Sur le sol de terre, un lit de bois... »
P. 22 « La vieille 102 s’est enfoncée dans le flot du trafic d’Abidjan »
P. 23 « Cherchent les recoins ombragés »
P. 24 « ses casseroles aux odeurs épicées »/  “Les casseroles fument/Les odeurs montent »
P. 44 « Adieu aux senteurs océanes ! »
P. 45 « le grondement du moteur poussiéreux »
P. 60 « sous l’ombre des karités » / « cet air nouveau » / « Cet air pur » / « La campagne »/ « des vaches » / « Tout est beau ici » / « l’eau du puits »/ « C’est calme »
Opposé à « Depuis toujours, je connais que les trottoirs, la poussière, le bruit des moteurs, les cris partout... »
P. 65 « En plein milieu du désert »
P. 65 « Des détritus » /  “Des sacs poubelle éventrés » /  “Odeurs piquantes qui te montent à la gorge »/  « Moisissures »/  « Pourritures »/  « Liquides gluants qui suintent de toutes parts »
P. 70 « L’eau rougeâtre »
P. 78 « La nuit est profonde sur Niamey »/ « Vous surveillez le feu »
P. 83 « Une tempête de sable » / « Tout est rouge »
P. 86 « Ils montent à l’arrière des motos et roulent dans la tempête jusqu’au ghetto du passeur » / « les murs de terre » / « Le sang se mélange au sable de la cour ».
P. 90 « Le désert, c’est encore plus chaud que tout ce que tu peux t’imaginer de chaud. Le sable, il est chaud. Le vent, il est chaud aussi. » / « Sous un soleil qui ne ment pas. »
« L’eau » / « Le sable » / « Nuit noire » / « Lumières là-bas » / « courir dans le sable » / « les lumières » / « le jour se lève » / « chaud »
P. 96 « Viens te mettre à l’ombre » / « J’ai soif »
P. 98 « A partir de là, c’est quand même plus facile » / « Les lumières que tu vois, c’est le Maroc ».
P. 101 « Dans la forêt » / « tentes » / cabanes boiteuses »
P. 104 « Toute la nuit, il pleut » / « Il fait froid aussi » / « Au matin, le givre » / « La forêt d’Oujda »
P. 105 « face à la mer »
P. 107 « Encore une forêt » / « Encore le froid »
P. 116 « Vous quittez les montagnes pour gagner le bord de mer » / « Direction la grande bleue » / « On dirait un désert »
P. 121 « A ses narines, tout à coup, les odeurs… » / « Les épices qui te piquent les yeux »
P. 122 « Quitter la plage » / « Te ramener sur la plage » / « Les vagues sont hautes »


- La nuit est très présente dans la pièce, tantôt protectrice, tantôt hostile à son tour : montrez-le.
- Selon vous, en quoi ce regard sur les paysages africains et l’Afrique en général aide-t-il à mieux faire partager au lecteur le calvaire traversé par Mohammed et Inaya ?


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