Avec Comment réparer le climat, je veux essayer d’explorer mon rapport à l’engagement politique. C’est un rapport ambivalent ; parfois en carton et parfois violent – violent pour moi ou pour les autres. Je n’ai pas changé le monde. Je ne l’ai pas fait avancer. Je ne sais qu’une chose : mon engagement ne me donne pas de satisfaction mais plutôt le sentiment de vivre un paradoxe extrême (entre ce que je dis et ce que je fais, ce que je fais et ce que je crois qu’il faudrait faire, ce que je dois et ce que je peux, ce que je veux et ce que je dois, ce que j’ai déconstruit dans mon rapport aux femmes et mon réel rapport aux femmes par exemple ou bien mon rapport au végétarisme ou à l’argent et au capital – entre ce que je voudrais faire et ce que je fais il y a un gouffre.)