Février 1960, Paris. Théâtre de l'Etoile. La loge de la grande danseuse de flamenco Carmen Amaya, une heure et quart avant la représentation. Quand elle pénètre dans son " antre ", c'est pour y découvrir un homme, qui l'attend, là… Celui qu'elle n'a pas vu depuis vingt-trois ans…
Amay. Prénom : Carmen, c'est pas une biographie fidèle et détaillée de ce monstre sacré du flamenco, mais plus simplement, le portrait d'une gitane libre, d'une femme blessée et courageuse, d'une émouvante acharnée de la vie. Une Carmen anarchique, incontrôlable, à la fois sévère et enthousiaste, rigoureuse et excessive, lucide et rêveuse... Fidèle protectrice de son clan, et des valeurs de sa tradition, mais aussi victime depuis trop longtemps de ce carcan machiste et familial... Une Carmen à la réserve d'énergie inépuisable et au coeur "gros comme ça"!