Nous voulons donner à entendre à la fois ce que cette histoire a de particulier, et ce en quoi elle rejoint la grande Histoire. Tenter de nous échapper des histoires individuelles, sans trahir les hommes. Faire entendre la compréhension que nous avons de cette histoire, sans tomber dans le documentaire. Alors nous prenons le parti de la fiction ; celui de la rêverie et de l’évocation. Un comédien, seul en scène - ou presque - pour porter toutes ces voix. Il y sera question de la mine, des hommes qui y ont oeuvré, il y sera question de Largentière. Mais il sera question de tout cela comme d’un rêve. Comme au matin on raconte un rêve dont il ne reste que des bribes. L’essentiel peut être. Ou le superflu.Des détails. Des sensations. Maïa Jarville