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Félicie

de Marivaux

Écrit en 1757 - français

Présentation

Dans un pays enchanté, vit une jeune fille, Félicie, qui a été élevée par une fée, mais sa marraine ne peut lui faire qu’un don ; c’est à elle de choisir. Félicie demande le don de plaire. La fée le lui accorde ; elle place en même temps auprès d’elle la Modestie pour compagne et s’éloigne. Félicie entend le bruit d’une fête, elle voudrait bien aller de ce côté. La Modestie la retient et lui montre la Vertu, sous les traits de Diane, qui vient la rejoindre. La Modestie et la Vertu s’efforcent en vain de prouver à Félicie que, sans la réserve et la pudeur, les dons les plus heureux sont autant de dangers. Mais ce n’est pas là une compensation, et Félicie trouve Diane bien sévère. Elle sourit au contraire en apercevant un jeune homme qui s’avance vers elle. Lucidor l’admire, lui adresse des compliments qui lui vont au cœur : elle s’attendrit. La Modestie la gêne. Lucidor supplie Félicie de l’éloigner. Félicie y consent. Lucidor devient de plus en plus pressant. Elle est fortement tentée ; en sentant qu’elle va céder, elle fait un effort suprême, elle appelle à son aide la Modestie et Diane. Les déesses accourent, la fée aussi, et Félicie, honteuse de sa faiblesse, se jette dans ses bras pendant que Lucidor s’éloigne.