: Présentation
Dans un spectacle qui convoque l’histoire du grand poète russe Ossip Mandelstam, le metteur en scène Roman Viktyuk fait se rencontrer et s’opposer les voies de la liberté d’expression et de la tyrannie politique.
En écrivant, en 1933, un poème de seize vers au sein duquel il ose se moquer ouvertement de Staline, Ossip Mandelstam signe son arrêt de mort. Arrêté, interrogé, exilé, il finit par disparaître cinq années plus tard, à l’âge de 47 ans, au cours de sa déportation vers un camp de travaux forcés, à l’est de la Sibérie. C’est cette histoire dont se saisit le metteur en scène russe Roman Viktyuk, histoire emblématique des relations qu’entretenait le « Petit Père des peuples » avec les artistes. Sur le plateau, cinq personnages se présentent à nous : Joseph Staline, Ossip Mandelstam, sa femme Nadejda, Boris Pasternak (ami de Mandelstam) et la dernière épouse de celui-ci. En quelques épisodes, ces personnalités historiques dessinent les scènes expressives et bariolées de cette suite de réflexions sur la liberté de parole. Ode à tous les poètes qui choisissent de risquer leur vie au nom de la création plutôt que d’emprunter le chemin de l’obéissance, Mandelstam nous offre une saisissante leçon d’indépendance et de courage.
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