Valentin s'appelait cet auteur -chanteur-showman-danseur qu'avant-guerre on surnommait le Chaplin allemand et qui faisait le bonheur des cabarets de Munich. Ce Valentin-là, Karl de son prénom, avait la langue bien pendue. Trop sans doute : il fut marginalisé sous le IIIe Reich ce qui, bien entendu, est tout à son honneur : sans doute les nazis goûtaient-ils assez peu cet univers absurde, ce délire loufoque qu'il installait sur les scènes et qui, 65 ans après sa mort, ont gardé leur pouvoir de déstabilisante hilarité.
Car ces Vols en piqué sont de drôles de textes qui ont d'abord...

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