2012 en Europe. Au terme de sa carrière, un architecte utopiste crée un projet pilote d'habitat collectif nommé After The Walls. Construction ambitieuse conçue en réponse à la crise du logement, elle s'offre comme une tentative de cohabitation urbaine et de réconciliation générale des classes. Le projet prend la forme d'un ensemble de bâtiments dont la structure, la forme, les principes de construction, l'aménagement et l'organisation sont révolutionnaires.

Troisième volet de la Trilogie des Parenthèses, (After The Walls) s'inscrit dans la lignée des deux précédents, (Self) service (2008) et Habit(u)ation (2011), comme un objet de fiction théâtrale qui aura pour thème la relation entre une unité d'habitation et ses occupants. Tout comme les deux précédents spectacles, l'habitation sera le sujet central de l'histoire.
Fable d'anticipation en deux temps ayant pour contexte une cité utopique nommée After The Walls, le projet entend s'intéresser à la fois à ceux qui vivent entre les murs (les habitants) et à ceux qui les ont pensés (les architectes) et mettre à l'épreuve la porosité des frontières entre ces deux parties. Sonder les interstices pour y chercher ce qui circule ; tuyauterie générale, canalisations, flux continus cheminant à travers les différentes unités, charriant sur leur passage les rêves et utopies des uns, les désillusions et/ou réalités des autres.
Afin d'explorer et de rendre compte des deux points de vue - celui de l'architecte et celui de l'habitant - le projet sera scindé en deux formes distinctes :

• Utopia est un véritable projet architectural de construction d'une cité d'habitations nommée After The Walls. Ce projet s'achèvera par la mise en scène d'une conférence fictive menée par un architecte et un anthropologue.
  
• Dystopia est une fiction théâtrale prenant le point de vue des habitants qui, dix ans après la réalisation d'After The Walls, assistent à sa démolition. Dystopia sera créée en 2014.