Etty Hillesum a 27 ans lorsqu’elle commence la rédaction de son journal.
Elle veut devenir écrivain.
Elle est libertine et fleur bleue.
Elle est joyeuse.
Elle est libre.
Elle est juive.
En 1941.

Je me suis sentie immédiatement apparentée à l’écriture d’Etty Hillesum, à sa façon d’être au monde, son amour pour la langue, son besoin d’introspection, son esprit rebelle, sa liberté, sa joie, sa foi en l’autre.
Je trouve dans ces « confessions » un formidable témoignage de l’accomplissement d’un être humain, depuis ses enthousiasmes de jeune fille jusqu’à l’épanouissement d’une âme forte, capable de demander d’elle-même à partir aux camps pour être auprès des siens. Ce journal est aussi une suite d’exercices de philosophie pratique pour apprendre à vivre en être libre dans la pire des contraintes.

Roxane Borgna

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Du théâtre performance

Etty a une sensualité débordante et un côté performeuse dans sa façon d’aborder la vie. La forme du jeu se déploie entre l’énergie d’un concert de rock, l’introspection et la performance.
La comédienne est seule sur la scène, elle agit sur l’ensemble du dispositif technique.
Le corps est autant le réceptacle du mot que la toile de projection de l’image.
Le spectacle est entièrement calé dans un son et images-lumières-vidéo préenregistré ou réalisé en direct. Un doigt appuie sur la touche play et un compte à rebours de 60 minutes commence.