: Note du metteur en scène
Bertolt Brecht croyait au scandale. Le théâtre est l’art d’organiser le scandale. Il doit révéler les obscénités que le monde tente de cacher : l’inégalité, l’injustice, la brutalité. Tout ça ne doit pas être camouflé ou oublié, mais droit être révelé.
Oskar, le père, trop âgé pour servir militairement, reporte sur son fils Julius tous ses espoirs d’héroïsme ; il le pousse à s’engager dans une unité spéciale de la police, déterminant ainsi le destin tragique de la famille…une famille ordinaire…
José Pliya, l’auteur, a dit : « …au commencement, il y a le Rwanda, génocide actuel, témoignage du Mal à l’oeuvre et mon impossibilité d’en rendre compte, à vif, à chaud. » Alors, il écrivit une pièce, relatant l’histoire d’une famille allemande entre 1939 et 1945 et renouvelé une question majeure : savoir non pas de quelle façon le nazisme a été imposé au peuple allemand, mais plutôt comment les Allemands ont pu désirer le nazisme. »…ce texte n’est pas une pièce historique ou une pièce de guerre… C’est une pièce sur l’amour, ses absences, ses défaillances. »
Comment donner à ce texte toute sa beauté et toute sa force ? Par un jeu clair et précis.
Roland Bertin, Christiane Cohendy, Laure Wolf, Mathias Bensa et Bérangère Allaux s’emparent d’une
écriture qui révèle, sous la tragédie, un humour féroce et une tendresse immense pour ses personnages.
Hans Peter Cloos
18 juin 2010
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