Anesthésiée par la monotonie d’un quotidien soumis aux conventions sociales, Natalia est prise d’un brusque regain de vie le jour où elle fait la connaissance d’Alexeï, un étudiant qu’elle a engagé pour s’occuper de son fils le temps d’un mois d’été à la campagne. L’arrivée du séduisant jeune homme agit comme une décharge et un révélateur. Tout est en place pour que ce séjour champêtre, d’ordinaire si tranquille, devienne le théâtre de journées enfiévrées par les attractions et les rivalités sentimentales.

Dans Un mois à la campagne, Ivan Tourgueniev (1818-1883) met en lumière les débordements que peuvent faire naître les élans du cœur. Aujourd’hui, Clément Hervieu-Léger s’empare de ces chassés-croisés amoureux en les transportant dans le cinéma italien des années 1970. De Sica, Visconti, Pasolini… Une façon de brosser le tableau d’une époque et d’une société qui s’effritent. Comme d’explorer le temps intime dans lequel chacune, chacun, entretient ses secrets.