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Truth box

+ d'infos sur le texte de Meriam Bousselmi
mise en espace Meriam Bousselmi

: Présentation

A chacun son péché ! Dans le hall d’un théâtre, d’une bibliothèque ou d’un musée, un confessionnal où chaque spectateur vient, à son tour, recevoir en confession le péché d’un personnage… C’est la proposition artistique de la dramaturge tunisienne Meriam Bousselmi.


La dramaturge aime aussi bouleverser la donne habituelle, perturber les attentes, renverser les rôles, pour le meilleur et pour le rire. Elle met ainsi en scène un usurpateur d’identité fraternelle, une femme violeuse, une femme Don Juan. Et vice vertu.
Un grand déballage de fautes, petites ou grandes. Péchés originels, péchés véniels, péchés charnels, péchés de rien du tout ou péchés tabous, chacun livre et se délivre en une vaste « opération de nettoyage » de l’âme.


Les comédiens y vont à confesse, les spectateurs y jouent les confesseurs.


L’un après l’autre, des acteurs apparaissent comme des pécheurs, dans un confessionnal mobile. Un spectateur (ou deux), s’improvisant en confesseur est spontanément intégré dans le jeu théâtral ambulant. Chaque confession est différente selon la perspective sociale du personnage.




LA CREATION


Les textes des Confessions ont été rédigés lors d’une résidence d’écriture à Berlin (2012/2013).
Première création à Berlin dans une Coproduction : Akademie der Künster Berlin, Theater an der Ruhr, Festival Theaterlandschaften Neues Arabien, en collaboration avec Fundamental A.s.b.l. L'installation a été jouée la 1ère fois à Berlin, avec une vingtaine de représentations, en avril et mai 2013, en langue allemande, dans le cadre de KulturStadt (Culture city), manifestation de l'Akademie der kunste Berlin.
La Truth Box a été créée en français, dans une co-production TAMAM/ Tarmac, avec 2 comédiens d’Avignon, Eugénie Bourdeau et Kristof Lorion, au TARMAC à Paris où elle a été présentée en mars dernier.




EXTRAIT :
 Confession d’une violeuse



J’ai maté les fesses d’un homme dans le métro
La fesse, c'est le principal chez un bel animal ! Rien de mieux. Vous comprenez mon père ?
La fesse avant tout !
Et ce mec du métro avait l’air sportif et portait un pantalon serré qui laissait voir une fesse bien ferme
Une fesse sculptée par trois muscles : 
Le grand fessier qui dessine le bombé
Le moyen fessier qui souligne les bords latéraux
Et le petit fessier logé en profondeur

C’était irrésistible mon père !

Vous comprenez, nous les femmes, on a des pulsions et c’est dur de les réfréner !
Alors, je me suis approchée de lui, j’ai essayé de me coller à lui

Heureusement le métro était plein à craquer

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