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Surexpositions (Patrick Dewaere)

+ d'infos sur le texte de Marion Aubert
mise en scène Julien Rocha

: Présentation

Par Julien Rocha

Notre projet n’est pas de constituer une nouvelle œuvre biographique sur la vie de Dewaere (mais elle nous inspirera). Il n’est pas question de reconstitution mais de citations, d’instants choisis. Ce n’est pas du vol à l’étalage. Non. C’est pire. C’est se dire soi avec le nom d’un autre. Une vision épique de l’Homme à la frontière de sa rupture avec lui-même : les Hommes que nous sommes. Nous suivrons le chemin d’un être en mouvement, en lutte, en recherche, en renoncement. Sommes-nous faits pour rester tranquilles ?


Du vivant. J’imagine deux comédiens, deux comédiennes, un plateau très physique, très charnel. J’imagine un laboratoire de poésie, une fresque haletante, un dépotoir de sentiments, un plongeoir au dessus d’une fête. Je sais que ça finira dans le sang avec un bon coup de carabine ! J’imagine que je ne trouverai pas ça grave, je serai prévenu dès le début. Et dès le début, j’aurai envie de donner aux comédiens une matière complexe (images théâtrales, corps en mouvements, références à la filmographie de Dewaere, une dramaturgie en mille-feuille), pour faire du plateau le lieu de l’auscultation de l’humain, d’une autopsie de l’acteur, de soi et de l’autre. Chaque acteur·rice pourra endosser le personnage de Dewaere. Chacun·e doit pouvoir s’emparer de ce monstre, cette machine à jouer.


Projet DEWAERE. Il y a Dewaere l’homme public et l’homme impudique. Un homme aux frontières croisées. C’est un terrain de jeu pour l’acteur, cette danse de « funambule » schizophrène. Il est question de romancer les limites qu’un homme donne à sa vie. Dire Dewaere et traverser ses failles, c’est choisir de parler d’un jeu d’acteur complexe (névrosé, dangereux, d’un naturel jubilatoire et parfois d’un grotesque grand-guignol). Dire sa quête, son envie d’interpréter c’est intellectualiser l’« inconscience » de l’acteur. Que lâche-t-on ? Que retient-on ? Comment ne pas devenir fou ? Etre Patrick DEWAERE borderline, sur le fil.

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