Les hommes se préparent au combat car l’ennemi est aux portes du château… Monseigneur a décidé que sa fille aînée, Christine, entrerait au couvent. Quant à son fils adoptif, Thibault, il combattra à ses côtés. Il ne reste que les larmes à la Châtelaine, mère de Christine.

Seulement Christine est éprise de liberté et préfère mourir en combattant comme un homme plutôt que d’étouffer sous un voile. Thibault, lui, est sensible et la guerre lui fait horreur; jamais il ne pourra tuer ni même blesser quelqu’un. Christine propose alors qu’ils échangent leur rôle et elle se dissimule sous l’armure. C’est le premier coup de théâtre d’une histoire qui nous entraîne sur les chemins de l’initiation à travers une forêt toute shakespearienne synonyme d’épreuve. Thibault devra y combattre le Monstre aux sept têtes pour sauver Christine laissée pour morte par trop d’efforts sur le champ de bataille. Une cote de maille à l’endroit, une autre à l’envers, et Monseigneur s’apercevra au moment du happy end, sous le regard, cette fois, mouillé de bonheur de sa châtelaine, qu’il est plus complexe qu’il ne le pensait de tricoter sa vie d’Homme. Et de Femme.