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Séparation(s), volet 2

+ d'infos sur l'adaptation de Denis Loubaton ,
mise en scène Denis Loubaton

: Présentation

"Je voulais te voir pour te dire que ça s’arrête"


Un couple se sépare ; l’homme veut que ça s’arrête, la femme ne veut pas. Lui, attaque la relation et la soumet à une entreprise de démolition en règle. Il s’agit de faire table rase de toutes les promesses partagées. Mû par l’impérieuse et irréfutable vérité qui est la sienne – je n’ai plus de désir pour toi – il lui demande, à elle, d’admettre cette réalité nouvelle : ce n’est pas un drame de n’être plus aimée ne n’est pas un drame.
La femme se tait. Soudain, elle répond. Mais d’abord, elle choisit de le faire avec les mots d’une autre. Elle répond avec les mots de Bérénice.


  • "Ah, cruel, est-il temps de me déclarer."

Comme si, dans le cataclysme de leur séparation, la poésie était encore, pour elle, une bouée de survie.
Dans sa bouche, les vers de Racine deviennent des armes, des coups de poings, des cris contre l’injustice et la violence subies.
Alors, comme si elle pouvait parler enfin avec ses mots, elle répond, point par point, à l’homme, qui maintenant se tait.
Elle ne lâche rien.
Mais pour se séparer, il faut être deux. Et pour le faire vraiment, il faut lâcher la proie.
Les vers de Bérénice, comme un baume, une nouvelle et toute dernière fois, les aideront à passer ce cap du renoncement, à trouver un chemin vers une séparation consentie.


  • "Car enfin ma Princesse, il faut nous séparer."

Denis Loubaton

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