Dans son cabaret, Rosa reprend le fil de sa vie, aidée par ses deux partenaires. Le cabaret prend vie là où il se fait et se défait. Rosa est le témoin d’un fragment d’être qui tente de se libérer du poids du monde et de ses souvenirs.

« Entrez M’sieurs dames y a tout à voir et à entendre » En ces temps instables et troublés, mais où tant de désirs de solidarité s’expriment, le cabaret est pour nous une forme naturelle d’expression. Parce qu’on y rit beaucoup et qu’on y parle autant qu’on y chante, voire plus. Le cabaret c’est d’abord des poètes. On y provoque le bourgeois, qui aime ça et qui vient s’encanailler. Après la grande boucherie de 1914 c’est en Allemagne qu’il va ressusciter avec toute son âpreté. Notre « Rosa » et un va-et-vient entre ces deux univers. Les attentats, une fille disparue, la pauvreté mais aussi beaucoup d’amour et de tendresse et surtout le désir forcené de vivre plutôt que de survivre, c’est avec Bertolt Brecht, Karl Valentin et d’autres auteurs plus récents qu’on vous le raconte.