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Roberto Zucco

mise en scène Christophe Perton

: Hymne à la transgression

J’ai tué mon père, j’ai mangé de la chair humaine,
et je tremble de joie.
PORCHERIE– PIER PAOLO PASOLINI


Rédigé dans une urgence vitale, ce chant, cet hymne à la transgression, envisagé dans le présent absolu d’un fait divers, reflète dans une fascinante mise en abîme l’image de Koltès à celle de Zucco.
Zucco, assassin sublimé en figure mythique, apparaît ainsi sous les traits d’un ange de la mort, comète, filant à travers la ville, dans ce qui ressemble moins à une cavale qu’à une épopée, vers la collision inéluctable à une heure secrète avec l’astre solaire.
La connaissance intime et la fréquentation de la mort en font une « camarade » ombre de l’ange qui révèle, brûle, métamorphose ou atomise les vies ordinaires croisées en chemin.
Dans cette ronde, cette danse de mort, tous sont reliés par la vibration de cette rencontre et « connaissent » alors la sensation de leur finitude.
La famille, le mariage, la raison, l’ordre, sont pulvérisés par la force de ce nouveau Samson que la société ne saurait enfermer dans ses prisons ou ses codes sociaux. On ne saurait imaginer façon plus douce, calme et déterminée de dire, à une heure si définitive, son amour de la vie et de la vérité.

Christophe Perton

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